Une attaque d’hommes armés a été perpétrée au camp de réfugiés burundais de Nyarugusu faisant un mort et des blessés samedi dernier. Les réfugiés se plaignent contre la police tanzanienne qui n’intervient pas où le fait trop tard à chaque fois qu’ils sont attaqués. Ils demandent d’être sécurisés. (SOS Médias Burundi)

L’attaque a ciblé deux ménages des zones 8 et 9. « Nous avons entendu des coups de fusils aux heures avancées de la nuit. Un groupe d’hommes armés avait ciblé deux ménages: celui d’un commerçant qui fait le transfert d’argent et celui tenancier d’une boutique. L’un est du village B4 dans la zone 8, et l’autre du village B5 de la zone 9. Une fille a été assassinée tandis les deux commerçants ont été grièvement blessés », disent des voisins.

Une somme d’argent non encore connue a été volée.

Nos sources affirment avoir entendu les auteurs discuter en Kirundi.  » Après l’attaque, nous avons entendu des gens parler le Kirundi. À chaque fois qu’il y a une attaque, nous entendons des hommes qui parlent notre langue. Nous pensons que ce sont des Burundais de l’extérieur ou de l’intérieur du camp », regrettent-elles avant d’ajouter qu’ils sont déçus par la police tanzanienne qui n’intervient pas ou intervient trop tard à chaque fois qu’il y a une attaque.

Le champ de réfugiés de Nyarugusu accueille près de soixante mille réfugiés burundais, selon les statistiques du HCR.

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