Intervenant à la RadioTélévision publique, la Ministre de l’éducation, Dr Valentine Uwamariya, a fait observer que « les nouveaux cas de contaminés au Covid 19 dans la ville de Kigali s’accroissent de façon inquiétante ces derniers jours ».
« En collaboration avec le Ministère de la Santé, nous avons jugé nécessaire d’arrêter à partir de ce lundi 18 janvier 2021, les activités scolaires pour les crèches et les groupes scolaires (primaires, secondaires et techniques) publics et privés de la ville Kigali. Ceci est fait dans le cadre de juguler l’expansion de la pandémie du Covid 19. Nous réanalyserons la situation qui prévaudra dans deux semaines pour prendre des décisions nécessaires », a dit la Ministre Uwamariya qui a précisé que cette décision veut que les mouvements des écoliers et élèves fréquentant les écoles de Kigali s’arrêtent, que ceux qui sont sous régime d’internat restent dans leurs résidences scolaires jusqu’à nouvel avis.
Cependant, la ministre a encouragé les dirigeants des écoles à adopter des méthodes électroniques et à distance de révision des cours à l’intention de leurs apprenants.
« Notre calendrier scolaire est perturbé par cette pandémie. Il peut se faire, selon comment cette pandémie se comportera, que nous décrétions l’arrêt des programmes scolaires dans tel ou tel autre district administratif », a dit la Ministre qui ne donne pas les statistiques des écoliers et élèves contaminés au Covid 19 depuis Novembre dernier, date à laquelle elle a autorisé la rentrée scolaire de la première tranche des écoliers et élèves des classes de fin de cycles primaire, Tronc commun et Humanités.
Elle s’est néanmoins adressée aux parents des enfants habitant les autres districts du pays que les activités scolaires continuent comme prévues.
Les autorités éducatives rwandaises privilégient la prudence. Elles ne veulent pas voir des enfants importer le virus dans les établissements scolaires qu’ils fréquentent. Pourtant force est de se demander pourquoi elles et les autorités sanitaires ne font rien pour établir un bilan qualitatif de l’évolution de la maladie en tenant compte des classes d’âge les plus vulnérables.