Au cours des mois de juillet et Août 2024, la violence a éclaté dans les villes de Goma et Beni, situées dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, entraînant des pertes humaines considérables et suscitant de vives inquiétudes quant à la sécurité dans la région.

À Beni, une attaque des rebelles ADF a fait au moins douze morts, dont deux femmes et un enfant, Samedi dernier, 10 août 2024.

Les victimes de cette attaque brutale ont été transportées à la morgue de l’Hôpital général de référence d’Oicha, le centre administratif du territoire.

Le bourgmestre a indiqué que l’assaut avait eu lieu à Mukonia, une localité située à l’ouest d’Oicha. Le bilan pourrait s’alourdir au fur du temps, aucune réaction officielle de l’armée n’ayant été obtenue jusqu’à présent.

Pendant ce temps, à Goma, un rapport des organisations non gouvernementales locales a révélé que 78 personnes ont été tuées en juillet seul, six autres sont portées disparues.

La société civile de Goma a signalé que des actes de violence, notamment des incendies, des agressions et des vols, ont été récurrents ce qui a exacerbé les actions violentes des policiers et des membres des forces armées, en particulier ceux du régiment Wazalendo, milices du régime Tshisekedi.

Le rapport met en lumière dix corps découverts dans la ville au cours du mois, soulignant l’urgence d’une réponse sécuritaire renforcée.

La radio locale, Radio Okapi, rapporte que les membres de la société civile de Goma appellent à un renforcement de la sécurité et à ce que les responsables des crimes soient traduits en justice.

Parallèlement, des retours de combattants du FDLR vers le Rwanda révèlent que Goma est partiellement contrôlée par ce groupe terroriste, qui collabore maintenant avec les forces armées congolaises dans leur lutte contre le M23.
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