Journée mondiale de la radio, l’ABR demande la libération provisoire des journalistes d’Iwacu
En marge de la célébration de la Journée mondiale de la radio, ce jeudi 13 février 2020, l’ABR, l’association burundaise des radiodiffuseurs, ABR, a réitéré son appel à la libération provisoire des 4 journalistes d’Iwacu.
Ils sont aujourd’hui condamnés à 2 ans et demi de prison plus une amende de 1 millions de francs burundais chacun, pour ’’tentative impossible à la complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat’’.
«Il faut qu’ils puissent bénéficier d’une libération provisoire ou qu’ils soient tout simplement relaxés », a appelé Onésime Harubuntu, président de l’ABR.
«Nous l’avons dit et nous le répétons, la loi régissant la presse au Burundi autorise les journalistes à collecter des informations sur tout le territoire national pour l’intérêt du pays. Et nous demandons aux administratifs de respecter les droits des journalistes», a-t-il rappelé.
Pour Onésime Harubuntu, il faut alors alléger leur peine et leur permettre de comparaître étant libres. «Ce n’est pas encore le cas et nous continueront à lancer cet appel à la libération provisoire », a plaidé le président de l’ABR.