Burundi: L'opposition interne et externe veut une autre sessions de dialogue inter-burundais avant les élections de 2020
C’est une demande contenue dans une lettre que les opposants internes été externes ont adressé au médiateur principal dans la crise burundaise, à l’Union Africaine et à la communauté de l’Afrique de l’est.
Ces opposants internes et externes se sont réunis à Kampala en Ouganda, en début de ce mois de Mai. Ils ont formulé plusieurs recommandations dont celle d’une tenue urgente d’une session de dialogue inter-burundais.
“Le constat majeur est que le processus de dialogue semble s’être arrêté alors que le gouvernement de Gitega continue son forcing électoral. Après le changement illégal et unilatéral de la constitution issue de l’Accord d’Arusha, la mise en place de la CENI, il en est aujourd’hui et dans la même logique, au stade de la promulgation de loi électorale” lit-on dans les lignes d’une correspondance qu’ils sont adressé à l’Union Africaine et l’EAC.
Le dernier sommet de l’EAC a renouvelé sa confiance au président Ougandais Yoweri Kaguta Museveni en qualité du médiateur principal dans la crise Burundaise. Et ce, après que le facilitateur Benjamin Mkapa ait remis le tablier, accusant les présidents des pays de l’EAC d’avoir failli à lui apporter un soutien dans ce processus.
Ces opposants burundais demandent au médiateur, le président Museveni d’organiser une autre session de dialogue pour que ce dernier soit clôturé par une issue favorable avant les élections de 2020. “L’organisation de cette session s’avère nécessaire et urgente” soulignent-ils.
Ces partis et acteurs politiques alertent que “le risque est grand que le nouveau forcing électoral de 2020, après celui de 2015, enfonce le Burundi dans une crise encore plus profonde, y compris pour la sous-région”.
Dans cette tâche de médiateur principal, le président Museveni est assisté par deux présidents, le Kenyan Uhuru Kenyatta et le Tanzanien John Pombe Magufuli.
Cette classe politique Burundaise fait un clin d’oeil à ces collaborateurs de Museveni de s’y impliquer pour sauver leurs honneurs.