mar
29
2019

Burundi: Une vingtaine d’organisations internationales et burundaises de défense des droits humains demandent la libération de Germain Rukuki

Cet activiste des droits de l’Homme et ancien employé de l’ACAT-Burundi a fait appel de sa condamnation à 32 ans d’emprisonnement devant la Cour d’appel de Bujumbura. L’audience a eu lieu le 26 novembre dernier.

 

Près de 4 mois après, Germain Rukuki attend toujours le verdict. De surcroît, son dossier a disparu à la Cour d’Appel de Ntahangwa. Il est accusé d’atteinte à sécurité du pays et de collaborer avec les putschistes qui sont tenté de renverser le pouvoir en mai 2015.

 

Selon le porte-parole de la Cour Suprême, Agnès Bangiricenge, a indiqué à Iwacu que le dossier a probablement disparu lors du déménagement car la Cour d’appel de Bujumbura a été divisée en trois cours d’appel distinctes.

 

21 organisations internationales et burundaises de défense des droits humains demandent la libération immédiate et sans condition de Germain Rukuki ainsi que l’annulation de sa condamnation et de sa peine. Elles demandent aux autorités burundaises d’ouvrir une enquête immédiate, efficace, impartiale et transparente sur les circonstances et les responsabilités dans la perte de son dossier.

 

«La perte de son dossier viole le droit de Germain Rukuki à un procès équitable. Cet évènement s’ajoute aux multiples autres irrégularités et retards qui ont caractérisé la procédure judiciaire engagée à son encontre depuis son arrestation en juillet 2017» lit-on dans  la déclaration, sortie ce 27 mars par ces organisations internationales et burundaises de défense des droits humains.

 

Et à la communauté internationale de plaider en faveur de la libération de Germain Rukuki et pour le respect des normes internationales en matière de procès équitable et de continuer à suivre les procédures judiciaires de Germain Rukuki et lui rendre régulièrement visite en détention jusqu’à sa libération.

Langues: 
Genre journalistique: 

Partager