Le gouvernement du Burundi vient de déclarer le paludisme comme une épidémie ! Et pour cause, les chiffres interpellent : près de 800 morts et 1,8 millions de personnes atteintes pour le seul trimestre de 2017. Selon Josiane Nijimbere, Ministre de Santé Publique et de Lutte contre le Sida, ″ L’épidémie a atteint l’augmentation de 13%, en comparaison avec l’année 2016. Pour y faire face,  31 millions de dollars américains sont nécessaires pour financer la riposte″, a-t-elle montré.

L’Action de Lutte contre la Malaria au Burund (ALUMA) se dit satisfaite de cette déclaration, car elle constitue un geste significatif qui témoigne d’une volonté politique déterminante pour mettre un frein à cette maladie.

Au nom du Président de l’ALUMA, l’Ambassadeur Albert Mbonerane estime indispensable  que les responsables administratifs depuis le sommet à la base, s’impliquent résolument dans l’assainissement des zones marécageuses, lesquelles servent des réservoirs des moustiques anophèles, agents causals de la malaria. Il sollicite la mobilisation des agents médicaux pour secourir à temps les malades déclarés. L’Ambassadeur Mbonerane suggère aussi la tenue d’une table ronde de toutes les parties prenantes pour la  mobilisation des ressources afin d’éradiquer cette épidémie.