fév
18
2019

Des artistes Burundais s’associent au Rwandais pour continuer leur métier en exile

Le centre dénommé Kanyaburenge de Kigali, est une association de rwandais et réfugiés burundais. Il est situé à dans le district Kicukiro.

 

Juste à l’entrée,  on est accueilli par des dessins artistiques faits en toutes couleurs, des hommes, oiseaux et arbres. On y fabrique aussi des colliers artisanaux et bracelets portés souvent par les jeunes. Ils sont souvent fait en couleurs du drapeau burundais. Ils fabriquent aussi des lampes des chambres communément appelées abats jours. Ils font aussi des fleurs, des plats traditionnels (inkoko), des plats faits dans des matériaux hors pair comme des journaux et des papiers utilisés et d’autres objets ornementaux comme les tableaux.

 

 

 

Mike Katihabwa, un des jeunes burundais initiateurs du projet, témoigne avoir été artiste depuis son  jeune âge : “Je suis arrivé ici en exile au début de la crise de 2015 au Burundi. Ma sécurité n’était pas garantie, mon travail ne marchait pas et  je me suis dit qu’il faut que je change d’endroit et me voici au Rwanda. J’ai commencé à dessiner jeune et je trouvais cela normal. A l’âge adulte, mes parents m’ont aidé à aller faire l’école d’art de Gitega, je l’ai commencé en 2008 et jusqu’aujourd’hui, c’est mon métier.’’

 

Il se rappelle aussi de ses débuts difficiles au pays d’accueil. Il a commencé par s’associer avec d’autres artistes rencontrés en exil. Devenant de plus en plus confiant dans ce qu’il faisait, c’est là qu’il pensa à trouver son adresse. Il travaille avec un des amis artistes depuis avril 2018. Même si les affaires avancent lentement, Mike Katihabwa garde espoir que ses activités finiront par prospérer.

 

 

Ce burundais est associé à d’autres Rwandais comme Jamali Ntagara.  Ces derniers indiquent que pour le moment ils font de bonnes productions originales qui n’ont pas été fabriquées avant. En équipe, ils mettent  ensemble leurs talents et leurs produits sont diversifiés. Il y en a qui travaillent à base des papiers, d’autres en serviettes de couleurs, en verres. Ils se servent des objets souvent jetés comme des planches, des bouteilles, des fils électriques etc.

 

L’article le moins cher est vendu à 20.000 franc rwandais, soit 22 USD. Ce qui fait que les clients sont rares au centre Kanyaburunga. Leurs clients sont souvent des Européens en vacance au Rwanda.

 

Malgré les difficultés, ces jeunes surtout burundais gardent espoir, ils ne se découragent

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