fév
12
2019

Kigali-Rwanda: L’art au secours des réfugiés burundais

Petit à petit, l’oiseau fait son nid. Ce proverbe a beaucoup inspiré certains burundais exilés à Kigali. Ils ont su se créer de l’emploi.  Selon  ces burundais regroupés au sein de l’association dénommée  “Dushaze”, au début, ils  étaient au nombre de 12. Mais 6 d’entre-eux n’ont pas pu continuer. Ils sont restés à 6 seulement, dont 5 femmes et un jeune homme. Ils font des objets divers d’art.

 

Dans leur stands, on peut y trouver des produits artistiques de plusieurs sortes. C’est par exemple des sacs à mains pour femmes, des portes monnaies, des bijoux, des sous-tables, des banderoles, des cadres pour embellir les pieces des maisons, etc. “On peut même metre des écritures comme des noms ou autres signes sur ces petites nappes selon le choix du client” souligne le Designer de ce groupe.

 

                                                                                                         

 

La fondatrice de cette association, mère de 3 enfants, révèle que les défis au départ étaient liées au manque du capital. « Chacun amenait ce qu’il pouvait trouver: argent, matières premières, etc .  Donc nous le faisions comme des sœurs et frères. Nous étions solidaires et avons évolué dans ce sens jusqu'à présent » dit-elle tout souriante.

 

Ces burundais  se disent satisfaits d’avoir  réussi une vie dure de réfugié. « Il n’y a pas beaucoup d’argent, mais je n’ai plus de stress de manque de sucre pour mes enfants, je ne manque pas de frais de déplacement et je parviens à nourrir ma famille», se réjouit une maman parmi les membres de l’association.

 

Ils nous ont confié qu’ils ont été formés par la Maison Shalom, une ONG Burundaise qui participe activement à l’aide des réfugiés Burundais.

 

A côté de la fabrication manuelle de ces objets d’arts, les membres de l’association DUSHAZE forment d’autres burundais et même des rwandais qui veulent apprendre leur métier d’art.

 

« Nous le faisons gratuitement car nous aussi nous avons été formés gratuitement et nous sommes contents et fiers de former aussi des rwandais qui nous ont accordés le refuge », s’est exprimé un membre de l’association.

 

Cependant, des défis ne manquent pas. « D’abord, nous n’avons pas de marchés permanents d’écoulement. Ensuite, nous n’avons pas de matériel suffisant pour une grande production et améliorée » laisse entendre la responsable de cette association qui demandent à toute âme charitable de les assister pour agrandir leur business.

Langues: 
Genre journalistique: 

Partager