Kigali-Rwanda: Les maladies chroniques comme le Cancer et le Diabète traités gratuitement chez les réfugiés
C’est en tout cas une bonne nouvelle. Le haut commissariat des réfugiés, HCR, agence du Rwanda a répondu favorablement à la demande des réfugiés installés sur le sol Rwandais, principalement les Burundais.
La doléance de ces détenteurs de statut de vulnérables n’était autre que d’être traités gratuitement pour certaines maladies chroniques. Et, le HCR a accepté d’allonger sa liste des maladies qu’il prend en charge.
Le comité des réfugiés burundais urbains s’en réjouit. “Le HCR a opéré des changements qui vont tout droit dans nos coeurs car toutes les maladies chroniques seront désormais traitées gratuitement sans distinction d’âges” commente Patrice Ntadohoka, président de ce comité.
Natdohoka indique que ces maladies “exonérées de tout frais” sont le Cancer, le Diabète, les Hépatites, la Malaria ainsi que des blessures ou cassures liées aux divers accidents.
D’habitude, cette agence onusienne prenait en charge médicalement les enfants de moins de 12 ans et les réfugiés qui ont plus de 60 ans.
“C’est en tout cas un cadeau précieux pour nous car par exemple la Malaria était fréquent dans les jeunes gens. De même, beaucoup de victimes des accidents divers se retrouvent dans cette tranche d’âge de 12 ans à 59 ans. Donc, cette tranche d’âge est très importante, c’est aussi elle qui constitue la main d’ouvre ou même qui a la manette de beaucoup de familles réfugiés. Prendre en compte cette population c’est en fait secourir le moteur” laisse entendre Ntadohoka.
Les victimes en demandent plus
Les malades de ces infections chroniques désormais prises en charges par le HCR se disent satisfaites mais formulent d’autres demandes en rapport avec leur état de santé. Les diabétiques estiment que le HCR devrait leur fournir d’alimentation équilibré, adéquoite à leur état physique. Jerome Kazabukeye est parmi celles-ci.
“C’est vrai que le HCR Rwanda nous donne gratuitement des traitements et des calmants. Mais encore, cela ne suffit pas. Nous avons besoins des équipements pour faire du sport à fin d’abaisser le degré du sucre dans nos corps, une bonne alimentation équilibrée, des centres de loisir pour diminuer nos stress, des spécialistes et nutritionistes pour nous aider à bien préparer le peu de nourriture que nous avons,…” précise Kazabukeye.
Les réfugiés burundais urbains se comptent à plus de 10.000 au Rwanda.