La mission de l’organisation des Nations Unies pour les stabilisations en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a renforcé ses troupes ces derniers temps sur la frontière Burundo-congolaise.

La MONUSCO explique qu’elle a opéré ce choix suite à la présence des infiltrés parfois armés qui se manifestent dans les territoires du Sud Kivu, en RDC.

Ould Mohamed El Hacen, Directeur du sous bureau d’Uvira dans cette province qui le confirme nie  pourtant les informations selon lesquelles ces forces onusiennes ont l’intention de se déployer au Burundi si la situtaion s’empire.

«  Notre mandat se limite à la RDC, nous travaillons avec des Etats souverains et chaque fois qu’on intervient c’est avec l’autorisation des autorités locales », indique Mr El Hacen.

Les organisations de la société civile, dans cette partie  de la RDC, affirment que la plupart de ces hommes qui se rendent sur le territoire congolais pour des entraînements militaires sont des jeunes.

Dieurdonné Kapanga Rukuse, coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise dans la région d’Uvira indique que ces mouvements des gens qui vont dans des camps d’entrainement font peur à la population. « Nous sommes inquiets chez nous que la paix puisse encore être déstabilisée », lance-t-il.

Plus de trente Burundais  ont été arrêtées dans une période de  deux mois au Sud Kivu. Ils sont accusés d’avoir participé dans des entrainements paramilitaires dans des camps clandestins.

Eloge Willy Kaneza