La “Zone de libre-échange continentale” entre officiellement dans sa phase opérationnelle
Une plaque a été dévoilée à Niamey lors du sommet de l’Union Africaine. La Zone de libre-échange économique continentale a été mise sur les rails ce dimanche soir dans la capitale nigérienne, à l'occasion d'un sommet extraordinaire de l'Union africaine.
Trente-deux chefs d'État ont fait le déplacement pour la naissance de ce marché commun africain. Ils ont officiellement lancé la phase opérationnelle de cette zone de libre-échange. C’est une nouvelle entité qui doit permettre de multiplier les échanges intra-africains et ainsi accélérer le développement du continent.
Les chefs d’État et de gouvernement se sont entendus sur certains des instruments à mettre en place pour permettre son fonctionnement, en particulier en ce qui concerne les offres tarifaires en ligne, le système de paiement numérique et l’observatoire africain du commerce.
Le choix d’Accra comme siège du futur secrétariat permanent de cette Zlec a été validé, il a également été confirmé que la zone n’entrera pleinement en vigueur que dans un an, le 1er juillet 2020.
Au cours de la cérémonie de lancement, les noms des pays qui ont signé cet accord ont été listés : ils sont 54. Seule l’Érythrée ne l’a pas signé ; le Nigeria et le Bénin, eux, l’ont fait dimanche matin. Vingt-sept pays au total ont ratifié ce texte, les deux derniers à l’avoir fait dimanche matin sont le Gabon et la Guinée équatoriale.
Pour beaucoup d’observateurs, ce lancement est un moment historique. Le président nigérien Mahamadou Issoufou a estimé que c’était là « l’événement le plus important dans la vie du continent africain », et ce depuis la création de l’OUA et sa transformation en Union africaine.