juin
12
2019

L’EAC se prépare pour lutter contre les maladies épidémiques dont le virus Ebola

Cet exercice de simulation sur le terrain a été organisé par le secrétariat de la Communauté de l’Afrique de l’Est en collaboration avec  GIZ et l'Organisation mondiale de la santé, OMS.Cette activité vient à point nommé du moment que l’Ouganda a déclaré un cas d’Ebola.

 

La frontière de Namanga entre la République du Kenya et la République-Unie de Tanzanie a été choisie comme point de départ de cet exercice qui va durer quatre jours depuis ce lundi.

 

Le Kenya et la Tanzanie activeront les laboratoires mobiles pour la première fois. L’exercice portera principalement sur le poste-frontière à guichet unique, principal point de passage pour les personnes et les biens entre les deux pays.

 

L’objectif principal est d’évaluer les mécanismes de coordination, les systèmes de commandement et de contrôle et les canaux de partage de l’information entre de multiples secteurs et pays. L’activation de la structure d'urgence de l’EAC, des systèmes de gestion des incidents et du centre des opérations d'urgence ont été évoqués.

 

Le ministre Tanzanien  de la Santé, Ummy Ali Mwalimu, a déclaré que cet exercice prend en compte les enseignements tirés par les experts de l'Afrique de l'Est déployés en Afrique de l'Ouest entre 2014 et 2016 pour lutter contre la plus grande épidémie de maladie à virus Ebola que le monde n'ait jamais connue.

 

Elle a rappelé que la région  de l’EAC avait connu plusieurs épidémies de fièvre hémorragique à virus Ebola, de la vallée du Rift, de Marburg et du Crimée du Congo, ainsi que de choléra, de poliomyélite et de peste, qui traversent la frontière.

 

Elle a souligné que les épidémies affectent non seulement la vie et les moyens de subsistance des personnes, mais aussi l'agriculture, le commerce et le tourisme en tant que sources de revenus importantes dans la région.

 

“Il est donc important d'impliquer ces secteurs dans la prévention, la réaction et l'atténuation par le biais de cette approche de gestion des maladies multidisciplinaire et multi-sectorielle” a déclaré Hon Mwalimu.

 

De son côté, Christophe Bazivamo, Secrétaire général adjoint de l’EAC, a informé les participants à la réunion que cet exercice permet aux participants d'identifier les forces et les faiblesses et peut faciliter des actions correctives pratiques à tous les niveaux.

 

Il a souligné que les résultats de cette activité serviront à renforcer davantage les capacités de préparation et de réaction dans la région.

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