Cette  Journée mondiale de la radio 2019 est célébrée sous le thème : « Dialogue, tolérance et paix » selon l’Unesco.  Cette Journée marque l’occasion pour le monde entier de célébrer la radio et son impact sur nos vies. “La radio nous informe, nous transforme et nous unit. Elle rassemble les communautés de tous horizons pour promouvoir un dialogue constructif en faveur du développement” dit l’Unesco.

Plus précisément selon toujours l’Unesco, la radio est le moyen idéal pour appeler à apaiser et contrer la violence et les conflits, en particulier dans des régions isolées, potentiellement plus exposées à de telles réalités.

Dans la région des grands lacs au Burundi, en Rdc et au Rwanda, le Reporters Sans Frontières a indiqué que la liberté de la presse est le plus souvent piétinée. Plus de 100 journalistes burundais s’entant exilés et les 3 radios et 1 TV privés ont été brulés depuis 2015. L’accès à l’information pour la presse dans ces pays est  limitée selon toujours RSF.

En offrant une plate-forme de dialogue et de débat démocratique sur des questions brûlantes, telles que les migrations ou la violence à l'encontre des femmes, la radio peut contribuer à sensibiliser les auditeurs et à diffuser de nouvelles perspectives positives, selon les spécialistes de la plume.

La radio peut également participer à répandre la tolérance et à surmonter les différences pour rapprocher sous des objectifs et des causes communes, comme le droit à l’éducation et la santé de tous.

En cette occasion, le Reporters Sans Frontières a mis au public son Baromètre des violations de la liberté de la presse.

Au total, trois Journalistes ont été deja tués en 2019. Il s’agit de deux Afghans  RAHMANI RAHIMULLAH et  ARYA SHAFIQ tous de la Radio Hamseda tués le 5 février 2019 et AHMED HUSSEIN-SUALE, Journaliste Ghanéen d'investigation pour Tiger Eye et la BBC, abattu par des hommes armés inconnus dans sa voiture à Accra, tué le 16 Janvier 2019.

Aussi, un Journalistes citoyens a été tué, 169 Journalistes sont emprisonnés,  150 Journalistes citoyens sont également emprisonnés avec 16 Collaborateurs.

Ce tableau du RSF ne recense que les journalistes dont Reporters sans frontières a pu établir de façon avérée qu'ils ont été tués / emprisonnés à cause de leurs activités de journalistes. Il ne comprend pas ceux, tués ou emprisonnés, pour des motifs indépendants de leur profession ou pour lesquels le lien avec leur travail n'a pas pu encore être confirmé.