MI-RPD: Non aux tirs en l’air la nuit du nouvel an
Le Réseau d'action international sur les armes légères (International Action Network on Small Arms, IANSA) a lancé vendredi dernier le 20 décembre, une campagne de sensibilisation aux forces de l’ordre et de sécurité pour usage responsable des armes légères et de petits calibre dans les fêtes de fin d’année.
L’objectif est de demander aux gouvernements d’ordonner aux forces de l’ordre et de sécurité pour se désolidariser avec l’habitude de tirer en l’air des balles réelles dans les nuits des fêtes de fin d’année, surtout au nouvel an.
Au niveau de la région de l’Afrique des grand lacs, cette campagne est supervisée par l’ONG régionale, Mécanismes pour l’Initiales de Recherche de la Paix et le Développement “MI-RPD”.
Le représentant légale du MI-RPD a souligné que dans cette région, le mot d’ordre devrait être scrupuleusement suivi car elle connait plus les dangers des armes légères, car connaissant des conflits répétitifs.
Selon Mr Jean Claude Sinzinkayo, c’est une mauvaise habitude qui à la fois perturbe la sécurité des civiles et détruit l’environnement.
“Imaginez des gens qui vivent non loin des positions et camps militaires dont les fêtes en familles sont perturbées par ces tirs en l’air. Nous recommandons à nos chers militaires et policiers de célébrer dans leurs coeurs et non par leurs armes à feu”, a-t-il dit lors du lancement de cette campagne à Kampala en Ouganda.
Et d'ajouter que “des balles perdues peuvent faire des victimes ou encore des gens mal intentionnés peuvent aussi utiliser des armes et régler leurs comptes sans parler de la justice populaire. En fin, ces cartouches et balles détruisent l’écosystème et entrainent la pollution de l’air”,
Les tirs en l’air dans la nuit du nouvel an peuvent aussi, selon ces activistes contre la violence armée, donner l’impression qu’un tel pays n’est pas stable et delà empêcher les investisseurs et touristes à amener leurs devises.
L’ONG régional, Mécanismes pour l’Initiales de Recherche de la Paix et le Développement “MI-RPD” est rassurante quand aux résultats attendus.
“En septembre dernier nous avons pris part au mois d’amnistie décrété par l’Union Africaine qui a invité les Etats membres à ne pas poursuivre les gens qui voudraient remettre volontairement leurs armes au cours de ce mois. Et voilà que, même si en peu tard, le Burundi vient d’accorder un délai d’exemption légale de trois mois à partir de Novembre à ceux qui veulent remettre volontairement les armes. C’est signe que nos cris sont entendus”, a fait remarquer Mr Sinzinkayo.
Ce mouvement mondial contre la violence armée relie des centaines d'organisations dont MI-RPD qui luttent contre la prolifération et l'utilisation abusive des armes légères et de petit calibre. Les organisations membres locales d'IANSA se trouvent dans plus de 120 pays de l’Afrique, de l’Amérique, du Moyen-Orient, de l’Asie et dans le Pacifique et en Europe.
IANSA a un statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies et est coordinateur officiel de la participation de la société civile aux réunions des Nations Unies sur les armes légères.