Rwanda: Les athlètes, réfugiés burundais du camp de Mahama, appellent à l’aide pour participer au Marathon de la Paix
La compétition de Marathon de la Paix à laquelle ces athlètes, réfugiés burundais du camp de Mahama, veulent participer est organisée par la Fédération Rwandaise d’Athletisme chaque année.
D’après Léonard Ngendakuriyo, coach du Mahama Runner’s Club, 9 athlètes de ce camp se sont bien préparés pour prendre part à cette compétition. La plupart d’entre eux vont faire une course de 21 km.
Cependant, le grand défi auquel ils font face à moins d’une semaine de ce rendez-vous, c’est le manque de moyens nécessaires.
“Nous n’avons pas encore fait d’inscriptions qui va nous coûter 18 000 Frwa (20$). Nous avons aussi besoin de frais de déplacement depuis le camp de Mahama à Kigali, frais de séjour, de rafraichissement, de restauration et peut être les maillons et souplesses. Mais en tout cas, une enveloppe d’au moins 450 000 Frwa (500$) nous permettrai de participer à cette compétition” précise leur coach.
Pour cet entraineur professionnel, ça serai dommage de faire l’entraînement et ne pas arriver à l’étape finale.
“Vous comprenez que c’est en tout cas décourageant pour un enfant athlète qui fait ses entrainements, dans un camps de réfugiés, où il manque presque tout, deux mois et ne pas participer à la compétition”, indique-t-il.
Mahama Runner’s Club lance un appel pressant à tout amateur d’athlétisme et autres bienfaiteurs de les soutenir pour pouvoir réaliser leurs ambitions talentueuses.
Ces jeunes sportifs désirent représenter leur pays, le Burundi, même étant en exil, si du moins ils sont soutenus.
Dernièrement, cette délégation burundaise du camp de réfugiés de Mahama a brillé en décrochant 6 médailles dont 3 bronze 3 de cuivre dans un tournoi régional à Kigali au Rwanda.
Cette compétition de Marathon de la Paix a commencé en 2004 comme moyen d'utiliser le sport dans le processus de guérison et de réconciliation, après le génocide de 1994 contre les Tutsi.
Les jeunes burundais estiment que cette compétition est aussi une bonne occasion à ne pas rater pour eux à fin de guérir les plaies de la crise burundaise de 2015 car vivant e exil dans un camp de réfugiés.