C’est le chef de l’État rwandais Paul Kagame qui a lancé la période commemorative en déposant une gerbe et en allumant une flamme au mémorial de Gisozi à Kigali, où plus de 250 000 victimes du génocide sont enterrées.

Plusieurs présidents et chefs d’états des pays Africaines et Européens ansi que des diplomates ont fait le deplacement à ce lieu situé à Gisozi pour déposer des gerbes de fleurs.

Le président français Emmanuel Macron, qui était officiellement convié a finalement décliné, officiellement pour des raisons d’agenda.

Paris et Kigali entretenaient depuis longtemps de mauvaises relations, qui se sont en tout cas améliorées depuis le gouvernement Macron.

Après une première visite officielle de Paul Kagame en mai 2018 au cours de laquelle la France avait annoncé son soutien à la candidature rwandaise de Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), et un second déplacement pour la cérémonie du 11 novembre, cette invitation marquait une nouvelle étape dans le rapprochement en cours.

C’est finalement le député Hervé Berville,qui représente le président français à Kigali

Vendredi, Macron avait également reçu à l’Élysée des représentants d’Ibuka France, association de soutien aux victimes et rescapés du génocide. Le président français a annoncé dimanche vouloir faire du 7 avril « une journée de commémoration du génocide des Tutsi ».