Une cinquantaine de réfugiés burundais ont été arrêtés par la police tanzanienne lorsqu’ils tentaient de franchir la frontière kenyane la semaine dernière. Pour le moment, ils sont gardés dans différents endroits depuis mercredi soir. Leurs compatriotes du camp de Mtendeli s’inquiètent de leur sort.

Mercredi 20 mars, vers 21h heures de la Tanzanie, des coasters débarquent dans le camp de Mtendeli. A bord desquels se trouvent des réfugiés burundais qui ont été interceptés à la frontière Kenyane, la semaine dernière. Ils étaient  accompagnés par plusieurs éléments de la police jusque dans le camp d’où ils étaient venus.

A leur interception, ils étaient 56: 10 hommes, 10 femmes et 36 enfants dont 23 garçons et 13 filles. Certains de ces réfugiés ont été vite détenus dans les cachots du district de Kakonko en Tanzanie, d’autres sont en garde à vue à l’intérieur même du camp de Mtendeli.

Ils disaient qu’ils se dirigeaient vers le Kanya pour demander asile au camp de Kakuma. Ils ont ajouté que la cause est leurs mauvaises conditions vie à Mtendeli et un probable rapatriement forcé.

Selon des sources en provenance de ce camp, seuls les femmes et les enfants y ont été admis. « Ces femmes et enfants sont comme en garde à vue. Personne n’a le droit de visite. Ils sont apparemment fatigués et ne mangent presque pas ».

Quand ils été interceptés, les autorités tanzaniennes ont eu l’intention de refouler ces réfugiés vers leur pays, mais ces derniers ont refusé.  « Ils ont proposé à ces burundais de rentrer chez eux,  alors qu’il y a toujours de l’insécurité. Ils ont même essayer de les convaincre qu’au Burundi il y a la paix  mais nos amis ont refusé» disent les réfugies de Mtendeli.

Ces derniers s’inquiètent également de la sécurité de leurs compatriotes qui sont dans différents cachots du district de Kakonko. « Ils peuvent être torturés » indiquent-ils.