mar
04
2019

Rwanda: Les burundais en exil entreprennent pour survivre

Annick Iriwacu est une réfugiée burundaise vivant à Kigali. Elle fait le commerce de Gaz de cuisine, un commerce qui lui fait vivre.

 

Cette dame burundaise avant d’arriver au commerce de Gaz avait tout essayé: commerce d'habits pour enfant et autres vêtements. Comme le gain nʼétait pas  facile à toucher,  elle a dû abandonner pour se lancer dans dʼautres choses. Mais pour le moment, dit-elle, elle parvient à faire vivre sa famille.

 

Le grand problème que, elle ainsi que d’autres réfugiés rencontrent, est celui du manque de capital, car dit-elle ce type de commerce exige un capital consistant.

 

Elle invite ses compatriotes burundais où quʼils se trouvent de ne pas avoir peur de commencer un business car un premier essaie peut échouer mais il ne faut pas baisser les bras.

 

D’autres encore font la coiffure comme ce jeune  burundais aujourd’hui disposant de son propre salon de coiffure dans la capitale rwandaise.

 

Au Burundi, il a été coiffeur avant de devenir conducteur de moto de transport. Arrivé en exil au Rwanda, il a opté de reprendre son ancien métier de coiffeur. Il a commencé à travailler pour le compte des autres, le temps de réunir le capital et ouvrir son propre salon de coiffure.

 

Chez lui, les tarifs varient entre 300 et 500 francs rwandais selon l’âge. Il se montre rassurant et espère que son activité ira de mieux en mieux tout en soulignant que lui et sa famille vivent déjà des revenus qu’il en tire.  Ses clients sont plus des burundais que des Rwandais.

 

Il conseille aux réfugiés burundais d’apprendre des métiers, sans être esclave de leurs diplômes.